Cette formation composée de musiciens passionnés de swing fait revivre les grandes heures du Jazz avec enthousiasme et chaleur.
     Torre , c'est l'exigence. Celle envers les autres, c'est relativement facile. Moins on s'y connaît, plus on est sévère. Le problème avec Patrick, c'est qu'il n'y a pas de défaut musical, si on veut rester honnête. L'exigence qui compte, c'est celle que l'on s'applique à soi-même, et là, croyez-moi, aucune complaisance chez lui. Patrick est toujours en recherche. Il écoute ceux qui l'émeuvent, plus que ceux dont il admire la technique. La technique, il la veut toujours au service de l'émotion sincère, et il la travaille ! Pour le répertoire, ne vous en faîtes pas, ce n'est pas ce que l'on joue qui compte, c'est comment on le joue... (dixit dear Ella, en parlant du Jazz). Maintenant, tout langage se construit sur ceux qui le précèdent (sinon, on se condamne à la solitude mortifère). On a l'impression qu'il s'est inspiré de ce qu'il y a de mieux chez le Grands Anciens... et le résultat c'est du Torre, bien de chez nous, de Brusques à l'Aiguelongue ! Qu'il en soit remercié.
    Autour de lui, il a choisi des musiciens, tous, modestes mais néanmoins passionnés et en harmonie avec son projet : Au piano, écoutez bien, c'est aussi brillant que Philippe Rosengoltz (le pianiste) est modeste ! À la batterie, nous le retrouvons toujours avec plaisir, notre Rital du Clapas, Michael Santanastasio. À la contrebasse, Fred (non, pas celui-là), mais Fred Léger pour parfaire l'harmonie du groupe.
    Vivement "a l'an que ven que si siam pas mai que siguem pas mens" !...
    PS : Patrick, dans son respect du public, m'a prié de le citer : " On peut partir à l'entr'acte" ...( No danger !)

        Un moment de swing à partager.