Vendredi 7 Juillet 2017
Montpellier Jazz Club Festival
19h30 :"All Stars" du JCM
Le "All-Stars" du JCM a le plaisir d'assurer cette première partie du
Montpellier Jazz Club Festival en vous interprètant quelques standards du Jazz.
Sur le montage photo, de gauche à droite et de haut en bas :
André Joullié, dit "le Cerveau" dans le milieu, met de l'ordre dans ce gang du troisième âge : Il planifie, rationalise notre monde d'affectifs qui ne cherchent qu'à faire des bêtises. C'est notre spécialiste du Mi bémol (sax baryton, alto), et en plus, il se met à écrire des arrangements... C'est aussi lui qui tient très bien les cordons de la bourse, aussi plate qu'elle soit.
Notre Béattitude, la Belle et sa Bête, Béatrice Sanchez ! Ne vous y fiez pas, sous son approche classique de l'instrument se cache espièglerie charme et fantaisie. Outre le fait qu'elle vient d'Agde pour jouer avec nous, elle s'occupe activement de promouvoir le jazz dans cette ville.
Jean-Pierre Nadai, c'est le mec plus ultra du Jazz Club : dans cet aréopage de vieillards oublieux et sourdingues, il met, avec son jeune compère trésorier, André, l'ordre indispensable à la bonne marche de l'association. En outre, il joue de tout avec beaucoup des anches [= d'aisance] (clarinette, sax ténor, soprano sans oublier les cordes vocales..). En somme, un pilier dans tous les domaines... Je vous signale que, notre site exceptionnel, c'est lui qui le gère !
Jeannot Azéma, notre père à tous. Ce n'est peut-être pas le plus grand percussionniste du monde, mais il a un "shabada" que tous lui envient. Et puis c'est le plus gentil.
Jean-Jacques "Sid" Martimort : Sans lui qui se souviendrait de son maître Sidney Bechet ? Il se lève la nuit pour retrouver une de ses phrases magistrales. Demandez à Marie-Claire, sa femme qui, nous dit-elle, déteste le jazz autant qu'elle adore son mari... Ici vous le voyez au saxo soprano (la "carotte"), mais il excelle aussi, comme Sidney, à la clarinette. C'est à lui qu'incombe la charge de faire revivre le jazz "Dixieland" dans nos programmations.
Kasia Karasek Gomez s'est jointe à "JAZZÉMA" il y a une dizaine d'année chez ce grand ami du Jazz Club que fut Jean Penso. Elle cherchait un groupe pour chanter. Elle nous a surpris par son professionnalisme, son respect des autres, sa discrètion sur elle-même. Elle sait ce qu'elle veut sepandant et elle ne lache rie. En plus elle est arrivée de Varsovie avec un bagage musical impressionnant de jazz et de variété. Une voix grave, chaude et violente..
Claude Étienne, notre président. Une vie de musique dans la région ! Sûr qu'il aura sa rue, à Fabrègues dont il fut longtemps le maire. (À tel point qu'on le surnomma dans le milieu musical, le premier "Maire souffleur". Euh... Elle est bonne, bien qu'elle ne soit pas de moi). Claude est un grand sentimental, c'est rare de nos jours de froide technicité. Il file le velours sur son saxo ténor en pensant à ses illustres maîtres Coleman Hawkins, Lester Young et Stan Getz...
Michel Legris (last but not least, diront les anglicistes) Il en faut bien un... Il vous dit qu'au piano, il fait ce qu'il peut, mais pas ce qu'il voudrait. Il s'occupe aussi de la programmation des concerts. Sa spécialité : Il n'épargne pas les musiciens qui ont, surtout dans notre midi, coûtume d'assassiner la langue anglaise, quand ils chantent ou annoncent des standards. Je ne vous dis pas, entre Jeannot Jacky et Claude, on touche parfois à l'extase dans ce domaine !
Sur le montage photo, de gauche à droite et de haut en bas :
André Joullié, dit "le Cerveau" dans le milieu, met de l'ordre dans ce gang du troisième âge : Il planifie, rationalise notre monde d'affectifs qui ne cherchent qu'à faire des bêtises. C'est notre spécialiste du Mi bémol (sax baryton, alto), et en plus, il se met à écrire des arrangements... C'est aussi lui qui tient très bien les cordons de la bourse, aussi plate qu'elle soit.
Notre Béattitude, la Belle et sa Bête, Béatrice Sanchez ! Ne vous y fiez pas, sous son approche classique de l'instrument se cache espièglerie charme et fantaisie. Outre le fait qu'elle vient d'Agde pour jouer avec nous, elle s'occupe activement de promouvoir le jazz dans cette ville.
Jean-Pierre Nadai, c'est le mec plus ultra du Jazz Club : dans cet aréopage de vieillards oublieux et sourdingues, il met, avec son jeune compère trésorier, André, l'ordre indispensable à la bonne marche de l'association. En outre, il joue de tout avec beaucoup des anches [= d'aisance] (clarinette, sax ténor, soprano sans oublier les cordes vocales..). En somme, un pilier dans tous les domaines... Je vous signale que, notre site exceptionnel, c'est lui qui le gère !
Jeannot Azéma, notre père à tous. Ce n'est peut-être pas le plus grand percussionniste du monde, mais il a un "shabada" que tous lui envient. Et puis c'est le plus gentil.
Jean-Jacques "Sid" Martimort : Sans lui qui se souviendrait de son maître Sidney Bechet ? Il se lève la nuit pour retrouver une de ses phrases magistrales. Demandez à Marie-Claire, sa femme qui, nous dit-elle, déteste le jazz autant qu'elle adore son mari... Ici vous le voyez au saxo soprano (la "carotte"), mais il excelle aussi, comme Sidney, à la clarinette. C'est à lui qu'incombe la charge de faire revivre le jazz "Dixieland" dans nos programmations.
Kasia Karasek Gomez s'est jointe à "JAZZÉMA" il y a une dizaine d'année chez ce grand ami du Jazz Club que fut Jean Penso. Elle cherchait un groupe pour chanter. Elle nous a surpris par son professionnalisme, son respect des autres, sa discrètion sur elle-même. Elle sait ce qu'elle veut sepandant et elle ne lache rie. En plus elle est arrivée de Varsovie avec un bagage musical impressionnant de jazz et de variété. Une voix grave, chaude et violente..
Claude Étienne, notre président. Une vie de musique dans la région ! Sûr qu'il aura sa rue, à Fabrègues dont il fut longtemps le maire. (À tel point qu'on le surnomma dans le milieu musical, le premier "Maire souffleur". Euh... Elle est bonne, bien qu'elle ne soit pas de moi). Claude est un grand sentimental, c'est rare de nos jours de froide technicité. Il file le velours sur son saxo ténor en pensant à ses illustres maîtres Coleman Hawkins, Lester Young et Stan Getz...
Michel Legris (last but not least, diront les anglicistes) Il en faut bien un... Il vous dit qu'au piano, il fait ce qu'il peut, mais pas ce qu'il voudrait. Il s'occupe aussi de la programmation des concerts. Sa spécialité : Il n'épargne pas les musiciens qui ont, surtout dans notre midi, coûtume d'assassiner la langue anglaise, quand ils chantent ou annoncent des standards. Je ne vous dis pas, entre Jeannot Jacky et Claude, on touche parfois à l'extase dans ce domaine !
20h30 : "Caroline Jazz Band"
« Mais c’est qui, Caroline ? »
Née à Montpellier, c’est à 4 ans qu’elle prête son nom à l’orchestre, et aujourd’hui, jeune maman, elle reste notre fan préférée.
A peine plus de vingt cinq ans, de l’énergie à revendre, du peps, la jambe légère et l’œil polisson, le Caroline Jazz Band de Montpellier partage sa passion du jazz avec humour et joie de vivre et offre au public un chaleureux moment de musique et de bonheur. Vingt cinq ans, c’est aussi un quart de siècle d’expérience et des milliers de concerts, de fêtes et de festivals, d’animations en fanfare, de célébrations de mariage, d’anniversaire ou de baptême, d’inaugurations et de pique-niques.
Le Caroline Jazz Band, c’est l’équilibre idéal de la vitalité et du savoir-faire au service du swing, de la nouvelle Orléans aux années 40 comme en témoigne la revue de presse.
Née à Montpellier, c’est à 4 ans qu’elle prête son nom à l’orchestre, et aujourd’hui, jeune maman, elle reste notre fan préférée.
A peine plus de vingt cinq ans, de l’énergie à revendre, du peps, la jambe légère et l’œil polisson, le Caroline Jazz Band de Montpellier partage sa passion du jazz avec humour et joie de vivre et offre au public un chaleureux moment de musique et de bonheur. Vingt cinq ans, c’est aussi un quart de siècle d’expérience et des milliers de concerts, de fêtes et de festivals, d’animations en fanfare, de célébrations de mariage, d’anniversaire ou de baptême, d’inaugurations et de pique-niques.
Le Caroline Jazz Band, c’est l’équilibre idéal de la vitalité et du savoir-faire au service du swing, de la nouvelle Orléans aux années 40 comme en témoigne la revue de presse.
Les musiciens:
Gilles Berthenet : Trompette; Henri Donnadieu : Sax ténor; Francis Guero : Trombone;
Bruno Brau : Banjo; Michel Mozet : Batterie; Yves Buffetrille : Contrebasse
22h : "La Boite de Jazz"
avec Scott Hamilton,
Dany Doriz, Philippe Duchemin, Patricia Lebeugle & Didier Dorise"
Air Mail Special
Cherokee
SCOTT HAMILTON :
La liste des musiciens avec qui Scott Hamilton
a joué tient du bottin mondain : Roy Eldridge, Benny Goodman ou Gerry Mulligan
ne sont que la partie émergée de l’iceberg !
Après 35 ans de carrière et plus de 100 disques au compteur,
cette icône du sax ténor nous donne la chance unique dans prendre plein les oreilles. Immanquable !
Le cas de Scott Hamilton est un pur paradoxe. Solitairement, il a élaboré un style en si parfaite harmonie avec la palette des saxophonistes préparkeriens (de Coleman Hawkins à Lester Young en passant par Chu Berry, Ben Webster et vingt autres nuances), qu'il semble être leur contemporain et leur pair plutôt que leur lointain disciple. Formé d'éléments composites, ce style est toutefois homogène et d'une réelle personnalité. Chaleureux et inventif dans les bornes qu'il s'est fixées, il exprime un tempérament dont l'apparence anachronique a pu faire d'abord le succès dans un public lassé de certaines extravagances. Impavide, Hamilton semble en fait démontrer que le véritable avenir du jazz réside dans une exploration fervente des ressources vivantes de son passé.
DANY DORIZ au vibraphone, autre leader, dont le parcours n’a rien à lui envier : Musicien d’exception, reconnu pour son swing et sa vélocité, il a partagé la scène avec Lionel Hampton (qui le considérait comme son fils spirituel) - Wild Bill Davis – Bob Wilber – Ilinois Jacquet – Sweet Edison – Al Grey – Sacha Distel – Clark Terry, Eddie Jones, Butch Miles, Duffy Jackson, entre autres. C’est un actuel incontournable de la scène du jazz. Il est le directeur du Caveau de la Huchette, le mythique club de jazz de Paris depuis 1970.
Clark Terry, l'immense trompettiste, et professeur de trompette (de Miles Davis, notamment), avait coutume de dire à ses élèves : "Il y a trois étapes dans l'évolution d'un musicien : l'imitation, la simulation, et la création"... Philippe a dépassé les deux premières qu'il a effectuées avec brio et humilité, (celles de son maître avoué, Oscar Peterson), et il en est maintenant à la troisième qui marque l'épanouissement et l'originalité de l'artiste.
PATRICIA LEBEUGLE : A 15 ans elle commence l’étude du jazz par la basse électrique auprès de Tony Ballester . Très vite,elle se tourne vers la contrebasse. De 1990 à 2002,elle fait partie du trio de Philippe Duchemin avec lequel elle enregistre 4 CD. Elle joue ensuite dans la formation de Dany Doriz et participe à de nombreux festivals avec des invités américains tel que Scott Hamilton, Bob Wilber, Alvin Queen. En 2005 elle rejoint le ‘Art Trio’ de Christian Morin avec lequel elle joue régulièrement . En 2008 enregistre avec le big band de Dany Doriz et Gilda Solve. En 2013 CD avec Christian Morin. En 2014 CD avec Scott Hamilton et Dany Doriz et un autre avec Manu Di Bango et Dany Doriz
DIDIER DORISE : Batteur, il a baigné dans le jazz depuis sa naissance et bon sang ne saurait mentir, il est le fils de Dany Doriz. Il a commencé la batterie à 4 ans, et jeune élève de la prestigieuse école Kenny Clarke - Dante Agostini, il a été choisi à l’âge de 10 ans pour illuster la méthode filmée d’apprentissage de la batterie. Il participe à des concerts depuis l’âge de 13 ans, a enregistré de nombreux CD et a été récompensé par le Grand Prix du Jury à Juan les Pins avec les Sweet System. Son style s’inspire de celui de l’une des ses idoles Sam Woodyard. Il est le batteur attitré en France depuis plusieurs années de Joey Morant, Gary Wiggins, et du Dany Doriz big band où sa rigueur rythmique et son énergie conviennent parfaitement aux exigences d’un big band.
Le cas de Scott Hamilton est un pur paradoxe. Solitairement, il a élaboré un style en si parfaite harmonie avec la palette des saxophonistes préparkeriens (de Coleman Hawkins à Lester Young en passant par Chu Berry, Ben Webster et vingt autres nuances), qu'il semble être leur contemporain et leur pair plutôt que leur lointain disciple. Formé d'éléments composites, ce style est toutefois homogène et d'une réelle personnalité. Chaleureux et inventif dans les bornes qu'il s'est fixées, il exprime un tempérament dont l'apparence anachronique a pu faire d'abord le succès dans un public lassé de certaines extravagances. Impavide, Hamilton semble en fait démontrer que le véritable avenir du jazz réside dans une exploration fervente des ressources vivantes de son passé.
DANY DORIZ au vibraphone, autre leader, dont le parcours n’a rien à lui envier : Musicien d’exception, reconnu pour son swing et sa vélocité, il a partagé la scène avec Lionel Hampton (qui le considérait comme son fils spirituel) - Wild Bill Davis – Bob Wilber – Ilinois Jacquet – Sweet Edison – Al Grey – Sacha Distel – Clark Terry, Eddie Jones, Butch Miles, Duffy Jackson, entre autres. C’est un actuel incontournable de la scène du jazz. Il est le directeur du Caveau de la Huchette, le mythique club de jazz de Paris depuis 1970.
JAZZMAN souligne "son talent d'improvisateur et ses qualités de swingman,
sa générosité qui le porte à donner leur chance à de jeunes musiciens"
et parle "d'une carrière et d'une trajectoire exemplaire".
RHODA SCOTT dit de lui "il est actuellement le plus grand vibraphone du monde"
LIONEL HAMPTON reconnaissait en lui "un fils spirituel", l'accueillant dans son big band,
les deux vibraphonistes jouant ensemble sur le même vibraphone.
Clark Terry, l'immense trompettiste, et professeur de trompette (de Miles Davis, notamment), avait coutume de dire à ses élèves : "Il y a trois étapes dans l'évolution d'un musicien : l'imitation, la simulation, et la création"... Philippe a dépassé les deux premières qu'il a effectuées avec brio et humilité, (celles de son maître avoué, Oscar Peterson), et il en est maintenant à la troisième qui marque l'épanouissement et l'originalité de l'artiste.
PATRICIA LEBEUGLE : A 15 ans elle commence l’étude du jazz par la basse électrique auprès de Tony Ballester . Très vite,elle se tourne vers la contrebasse. De 1990 à 2002,elle fait partie du trio de Philippe Duchemin avec lequel elle enregistre 4 CD. Elle joue ensuite dans la formation de Dany Doriz et participe à de nombreux festivals avec des invités américains tel que Scott Hamilton, Bob Wilber, Alvin Queen. En 2005 elle rejoint le ‘Art Trio’ de Christian Morin avec lequel elle joue régulièrement . En 2008 enregistre avec le big band de Dany Doriz et Gilda Solve. En 2013 CD avec Christian Morin. En 2014 CD avec Scott Hamilton et Dany Doriz et un autre avec Manu Di Bango et Dany Doriz
DIDIER DORISE : Batteur, il a baigné dans le jazz depuis sa naissance et bon sang ne saurait mentir, il est le fils de Dany Doriz. Il a commencé la batterie à 4 ans, et jeune élève de la prestigieuse école Kenny Clarke - Dante Agostini, il a été choisi à l’âge de 10 ans pour illuster la méthode filmée d’apprentissage de la batterie. Il participe à des concerts depuis l’âge de 13 ans, a enregistré de nombreux CD et a été récompensé par le Grand Prix du Jury à Juan les Pins avec les Sweet System. Son style s’inspire de celui de l’une des ses idoles Sam Woodyard. Il est le batteur attitré en France depuis plusieurs années de Joey Morant, Gary Wiggins, et du Dany Doriz big band où sa rigueur rythmique et son énergie conviennent parfaitement aux exigences d’un big band.
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